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Hervé Boissonnault

(médecine dentaire 1962)

Le Dr Hervé Boissonnault est plus que passionné par la médecine dentaire. Exerçant son métier depuis plus de 60 ans, il a continué à pratiquer comme clinicien superviseur après avoir vendu sa clinique. Être dentiste, ce n’est pas un travail pour lui, mais une vocation. Et ce n’est pas la seule flamme qui l’allume : la relève et la langue française occupent aussi une place de choix dans la vie de cet homme de cœur.

Dr Hervé Boissonnault : Une réelle vocation pour la médecine dentaire

Le Dr Hervé Boissonnault est plus que passionné par la médecine dentaire. Exerçant son métier depuis plus de 60 ans, il a continué à pratiquer comme clinicien superviseur après avoir vendu sa clinique. Être dentiste, ce n’est pas un travail pour lui, mais une vocation. Et ce n’est pas la seule flamme qui l’allume : la relève et la langue française occupent aussi une place de choix dans la vie de cet homme de cœur.

La naissance d’une passion

Venu au monde à Iroquois Falls, un petit village au nord de l’Ontario, il est très jeune imprégné de la valeur du français par son père né en Beauce, région que ce dernier a quittée en 1917 pour aller travailler dans la province voisine. « Je viens d’une famille de huit enfants, et mon père a tenu fortement à ce qu’on aille toutes et tous à l’école francophone », souligne le Dr Boissonnault.

Après ses études au collège Sacré-Cœur (devenu l’Université de Sudbury en 1957), il n’a qu’une idée en tête : parfaire son éducation dans la langue de Molière, et l’Université de Montréal (UdeM) s’est imposée naturellement : « J’ai choisi Montréal, car il y a beaucoup de Québécois en moi! Je me suis aligné très tôt sur la dentisterie parce que j’avais eu de mauvaises expériences. Il faut mentionner par exemple que les techniques d’anesthésie n’étaient pas si avancées, donc si ce n’était pas fait de la bonne façon, c’était douloureux! Je me disais qu’il y avait sûrement de meilleures manières d’effectuer ce travail. »

Il conserve des souvenirs riches de son passage à l’UdeM autant en ce qui a trait aux études qu’à la vie universitaire. Membre de l’équipe de hockey des Carabins avec plusieurs de ses compatriotes ontariens, il les côtoie encore pour la majorité. D’ailleurs, après son diplôme, il retourne en Ontario et s’associe avec deux d’entre eux dans une clinique à Sudbury. Il y pratique de 1962 à 1964 et lance ensuite sa propre clinique à Timmins.

Un engagement constant auprès de la relève

Il intègre alors le Club Richelieu, un organisme venant en aide à des jeunes défavorisées et défavorisés , qu’il n’a jamais quitté depuis! « J’aime beaucoup m’impliquer dans ma communauté, surtout quand cela a trait au bien-être des jeunes », énonce-t-il.

Il se joint aussi autour de 1966 à un comité consacré à la fondation d’un établissement secondaire francophone, à Timmins. Deux ans plus tard, le projet est accepté, et l’école Thériault voit le jour, accueillant pas moins de 1000 élèves. Cela a fait boule de neige puisque, par la suite, dans tout le nord de l’Ontario, il y en a eu d’autres. « J’en suis très fier, évoque-t-il, car cela a beaucoup aidé nos jeunes. »

En 1976, il retourne à Sudbury avec sa femme et ses quatre filles. Il y conserve sa pratique jusqu’en 2007, soit près de 30 ans. Au moment de vendre sa clinique, il tient à ce qu’une ou un dentiste francophone prenne soin de sa clientèle qui l’était en très grande majorité.

Cette vente ne s’est aucunement conclue par un arrêt de ses activités professionnelles, au contraire! Il a poursuivi sa carrière à titre de clinicien superviseur au collège Boréal, un établissement francophone, bien entendu, où il exerce toujours aujourd’hui auprès de la relève en hygiène dentaire. « J’avais encore de l’énergie pour continuer et le goût de partager mes connaissances, affirme-t-il. J’adore aller là, pour moi, c’est comme une sortie. Et ça garde le cœur jeune aussi! »

Cet engagement auprès de la communauté ne s’est jamais tari au fil des années. Il y a une dizaine d’années, il a d’ailleurs été nommé directeur honoraire de la Fondation Horizon Santé-Nord, en reconnaissance de ses nombreuses années de service exemplaire. Il a grandement contribué à cette organisation visant à recueillir des fonds pour soutenir l’excellence des soins de santé à l’hôpital du même nom.

De Grandes Retrouvailles pleines d’émotions

Il a récemment participé aux Grandes Retrouvailles de l’UdeM, en compagnie de son petit-fils. N’y étant pas retourné depuis environ 40 ans, il a exploré les lieux avec beaucoup d’émotions et pu constater de nombreux changements : « Quand je suis rentré, je ne reconnaissais plus mon université. J’ai beaucoup aimé ma visite à l’UdeM, c’était de toute beauté! »

Très heureux tout au long de son parcours, le Dr Boissonnault compte bientôt malgré tout prendre sa vraie retraite auprès de son épouse et ainsi laisser place à la relève, dont son petit-fils qui a déposé sa demande d’admission à l’UdeM… en médecine dentaire!

Source : Réseau des diplômés et des donateurs