Jean-François Brochu
(médecine dentaire 1995)
Dès le secondaire, le Dr Jean-François Brochu (médecine dentaire 1995) avait déjà décidé qu’il serait dentiste, allant même jusqu’à passer quelques journées à la clinique de son quartier pour s’assurer de faire le bon choix. Au contact de cas plus complexes, il développera une passion pour la prosthodontie qui le mènera du Moyen-Orient… à la Rive-Sud de Montréal.
Dr Jean-François Brochu : une passion au-delà des frontières
Dès le secondaire, le Dr Jean-François Brochu (médecine dentaire 1995) avait déjà décidé qu’il serait dentiste, allant même jusqu’à passer quelques journées à la clinique de son quartier pour s’assurer de faire le bon choix. Au contact de cas plus complexes, il développera une passion pour la prosthodontie qui le mènera du Moyen-Orient… à la Rive-Sud de Montréal.
Une combinaison de facteurs l’a conduit vers la médecine dentaire : son intérêt pour le domaine de la santé, le travail manuel et l’entrepreneuriat, de même que l’aspect concret de la profession. Il s’inscrit donc au doctorat de 1er cycle à l’Université de Montréal, qu’il terminera en 1995. Au fil de ces années d’études, ce qui le marquera le plus, c’est l’esprit d’équipe qui y règne : « J’arrivais de Québec et je ne connaissais personne à Montréal. On avait toutes et tous un but commun : travailler ensemble pour réussir. J’ai beaucoup apprécié cette collaboration. »
Élargir ses horizons
Le Dr Brochu attrape la piqûre pour la prosthodontie lors de ses 4 années comme généraliste. Souhaitant élargir ses horizons, il effectue sa spécialité à Toronto, de 2000 à 2003, avec une vision en tête : ouvrir sa propre clinique au Québec. Mais avant cela, attiré par les voyages, il décide d’aller pratiquer outre-mer : « C’était le moment ou jamais. »
Il s’établit avec sa femme au Qatar, puis aux Émirats arabes unis. Il évolue au total 4 ans à l’étranger, notamment au sein d’un centre gouvernemental, aux côtés d’environ 40 dentistes et 25 spécialistes. « Les soins étaient gratuits pour toute la population, il n’y avait pas de compromis de traitement, mentionne-t-il. J’ai pu mettre en pratique ce que j’avais appris, en plus de profiter d’un bain multiculturel avec des gens de partout dans le monde. »
Fonder sa clinique de rêve
Ayant toujours l’intention de combler son besoin entrepreneurial, il revient au Québec et se joint tout d’abord à une clinique où il pratique 2 à 3 jours par semaine, tout en enseignant 2 jours à des résidentes et résidents. Cinq ans plus tard, fort de sa clientèle acquise, il inaugure enfin sa clinique, Spécialistes dentaires Rive-Sud, qui depuis son ouverture n’a jamais cessé de grandir.
Comprenant 3 prosthodontistes, 1 parodontiste, 3 spécialistes en médecine buccale, 1 pathologiste dentaire et 1 laboratoire avec 4 techniciennes et techniciens, elle est maintenant exactement comme il l’avait espéré : « J’avais une belle vision qui s’est réalisée petit à petit, à l’aide d’une équipe formidable. »
Le bonheur de restaurer les sourires
Il reste indéniablement passionné par sa pratique : « Lorsqu’une patiente ou un patient me fait un gros sourire après un traitement, ça m’anime beaucoup. En tant que spécialistes, nous réglons des cas plus complexes et sommes parfois le dernier recours en quelque sorte. Quand on peut aider, c’est tellement gratifiant! »
Il poursuit également l’enseignement, tout autant stimulé par cette partie puisqu’il adore donner au suivant et partager ses connaissances. Il conseille d’ailleurs à la relève en médecine dentaire de toujours être avide d’apprendre et, surtout, de ne jamais se mettre de limite dans ses rêves, tout comme il a si bien su le faire au fil des années…